Catalassan Nienna
- Prénom : Nienna
- Nom : Catalassan
- Âge : 16 ans
- Sexe : Femme
- Date de naissance : 3 août
- Nationalité : Française, Ukrainienne
- Langue natale : Français
- Langue pratiqué : Français, Anglais
- Classe (ceux qui vont en cours) : Seconde
- Groupe : Tigre-Garous
- Orientation sexuelle : inconnue
Physique & Caractère
minimum 4 lignes
- Physique :
Nienna est une jeune femme brune, quoique quelques reflets roux persistent sur les nombreuses mèches rebelle de son "abondante crinière"... Ses yeux marrons sont tout à fait quelconques au premier coup d'oeil, mais, en persistant, on peut y retrouver des traces vertes et noisettes... Son regard en dis long sur son humeur ou ses émotions, ce qui est un sacré handicap quand il s'agit de... comment dire... ne pas dire "toute la vérité"... C'est d'ailleurs pour cette seule raison qu'elle ne peut (ou ne veut?)jamais mentir...
Côté taille, elle aurait aimé pouvoir vous dire qu'elle dépassait les 1m90 et que même les chaussures à talons ne la grandissaient plus ,mais non... elle a, au lieu de ça, hérité de la (oh grande) bassesse de sa mère...Malgré ça, son père étant la pour redresser les chose, elle se retrouve (de justesse) dans la classe "moyenne"...
Sa peau clair fait contraste avec ses cheveux foncés, presque noirs.
Les traits fins de son visage rappellent légèrement ceux de sa tigresse...
Niveau félin, sa forme carnivore est très puissante, souple et agile. Sa soyeuse fourrure blanche sur laquelle sont imprimées de longues traces noires laisse transparaitre chaque battement et crispement de ses muscles. Les beaux yeux verts et bleus de la bête intimidaient leurs ennemis avant même de les avoir aperçu...
Contrairement à sa jumelle humaine, la tigresse était plus grande que la plupart de ses congénères à quatre pattes... Pourtant, elle savait se déplacer furtivement à travers les troncs humides des forêts. Elle n'en n'était pas moins discrète, ou même quasi-invisible quand il s'agissait de traquer une proie dans une zone sans relief, où seules les hautes herbes persistaient. Ses puissantes pattes armées de griffes acérées et ses longues crocs ne vous laissait pas de deuxième chance.
Sous ses airs de gros nounours blanc, elle avait plus d'un tour dans son sac.
- Caractère :
Nienna a plutôt tendance à inspirer confiance, mais elle sais se méfier. Elle est d'une nature joueuse et amicale mais sait se montrer inventive et manipulatrice envers les gens qui l'ont faite souffrir. Dans l'ensemble des situations, elle reste calme... jusqu'au moment ou elle craque...Ca arrive à tout le monde me direz vous. Oui, mais il lui arrivait quelques fois de perdre le contrôle et d'entamer une transformation en tigre-garou. Et là, panique... trouver rapidement un endroit à l'abri des regards indiscrets... Vous l'aurez compris, Nienna est plus du genre à foncer tête baissée et à se "dépatouiller" ensuite...Elle est aussi ( légèrement ) gaffeuse... Elle aime bien avoir ses habitudes et faire comme si elle était tout à fait normale : pas la peine d'insister sur une histoire qui prends trop d'ampleur, ou tenir tête a une personne qui semble intimidante. Mais elle sait, quand il le faut, rappeler au reste du monde qu'elle existe, et qu'elle a son mot à dire.
Nienna et sa tigresse sont deux personnes totalement différentes. Des jumelles aux personnalités propres a chacunes d'elles et partageant une identité et un corps.
Sa tigresse, elle, est beaucoup plus déterminée et réfléchie. Elle a toujours une idée derrière la tête, et anticipe toujours tout. Elle peux tout autant se laisser aller et pourchasser un papillon pendant des heures en sachant qu'elle ne l'attrapera jamais, juste pour se distraire, que garder la même position, à l'affut du moindre bruit ou mouvement. Au contraire de Nienna, elle n'hésite pas à se faire remarquer et à tenir tête a quelqu'un si elle n'est pas d'accord avec lui. Aussi têtue qu'un âne et aussi vive que l'air. Elle aussi est d'une nature plutôt calme et joueuse. Tout comme sa soeur, elle garde son sang froid en toutes circonstances. Elle adore également faire la pitre, "amuser la galerie", comme disent certains. Ses yeux peuvent être aussi bien rieurs qu'intimidants ou menaçants. Son naturel pour la traque fait évidemment d'elle une excellente chasseuse.
Nienna et sa tigresse ont des personnalités opposées qui font d'elles des personnes complémentaires... Lorsqu'une des deux se trouve dans une positions délicate, son double est là pour la soutenir et la conseiller.
Histoire
minimum 15 lignes
L'odeur de sa proie lui emplissait le nez.
Ses yeux étaient figés sur la pauvre créature, n'apercevant, qu'en arrière plan, les arbres qui défilaient à toute vitesse, ne laissant sur leur passage que de larges bandes noires. Se déplaçant furtivement de fourrés en fourrés, l'énorme bête, le ventre à terre, pistait une biche, bien malchanceuse, qui lui servirait de déjeuner... Ses frères avaient dû la sentir, eux aussi, la puanteur de la peur couvrant toute autre odeur.
Cela faisait une demi heure, que, sans répit, Nienna traquait sa proie. Trois fois qu'elle faisait le tour de la forêt, et cette fichue biche qui n'était toujours pas essoufflée !
Elle stoppa quelques secondes sa couse effrénée pour reprendre son souffle.
Soudain, l'insouciant mammifère qui s'était lui aussi arrêté, fila, comme un courant d'aire vers la clairière. Nienna démarra du tac au tac, en zone dégagée, elle était sûre de l'avoir. Sans le savoir, l'animal courait à sa perte.
La poursuite ne dura pas longtemps... En quelques secondes à peine, elle l'eut rattrapée, puis abattue. Sous le poids écrasant de l'imposant félin, le chevreuil avait ralentit et, succombé au premier coup de crocs.
Gisant à terre, le cadavre ensanglanté fit d'abord pitié à Nienna:
-celle ci était presque aussi frêle qu'un agneau, se dit elle. Pour peu, elle ne tenait plus sur ses jambellettes ...encore un hiver difficile à ce que je vois...
Puis, elle pris conscience de ses forces, de ce qu'elle était capable de faire. Cela lui fit un peu peur, quand elle imagina les dégâts que pouvait causer un adulte en fureur... après tout, elle n'avait que 14 ans...
Lorsqu'elle entendit son estomac la rappeler à l'ordre, elle de souvînt qu'elle avait faim...elle attaqua donc son repas, ne laissant qu'un malheureux os aux charognes qui traçaient des ronds au dessus de sa tête.
Nienna était d'humeur taquine et comme elle avait encore faim, elle répartit en chasse...
Cette fois ci, ce fut un lièvre qui eut le malheur de se prendre dans ses filets. Et il ne résista pas longtemps...deux minutes ...peut être trois...
Nienna aimait jouer avec ses proies, avant de les dévorer. Après l'effort, le réconfort, comme on dit...
Alors qu'elle finissait tout juste son lapin, lui aussi, maigrelet, une ombre apparut dans les buissons, et une autre à sa suite. Son instinct fut plus fort que sa raison, et en sentant l'odeur familière des tigres garous, elle ne pût tenir sur place. Elle goba le dernier morceau de viande et s'élança à la poursuite des deux sprinteurs. Elle les rattrapa sans mal, malgré leur vitesse fulgurante. Elle remonta à hauteur de son congénère et échangea quelques mots avec cet individu qui lui était étranger.
Ils attrapèrent leur proie en quelques secondes et s'attardèrent sur l'origine du voyageur.
C'était la première fois qu'elle voyait un tigre blanc, comme elle... La seule différence que l'on pouvait trouver au premier coup d' œil, était qu'au contraire de Nienna, ses rayures n'étaient pas ébènes mais penchaient plus vers le marron brun.
Elle aimait sa façon de s'exprimer, son humour, son odeurs, bref, elle l'aimait tout court. D'autant plus que c'était la première fois qu'elle rencontrait un tigre de son gabarit : généralement, seuls les grands mâles, arrivaient à cette taille. Poussée de croissance, se disait-elle. Il était, comme elle, plutôt doué pour le combat, la chasse étant, comme elle, son point fort. Seuls ses yeux, ne présentaient aucune particularité. Les super tigres n'existent pas, donc, leur capacités restaient dans le domaine du possible, bien entendu.
Les deux tigreraux, restèrent toute la nuit suivante blottis l'un contre l'autre, à regarder la lune et les étoiles. C'était un soir de pleine lune, et celle ci était magnifique. Les reflets argents que provoquait l'astre sur leur fourrure blanche l'était tout autant.
"Il y a des soirs ou j'ai l'impression qu'elle m'entends quand je lui parle..."
Paris. 4h.
Les rues de la capitale étaient sombres, et à cette heure-ci, ne régnait plus dans les allées qu'une forte odeur d'alcool et de bière. Seuls les imprudents osaient s'aventurer dans les étroites ruelles à une heure si tardive, les ivrognes et les assassins n´étant plus que les seuls habitants de la ville. Nienna s'engouffra dans un sentier exiguë carrelé de pavés glissants, sur lesquels commençaient à apparaître la rosée matinale. Elle avançait en silence, guettant le moindre geste de l'inconnu qui la suivait depuis les quais de la Seine.
-Encore un de ces misérables, grogna-t-elle.
Ces personne la répugnaient au plus au point. Voler les vies comme s'il s'agissait de simples objets, de bibelots, rien que cette penser la faisait enrager. Pour elle, elles étaient les pires créatures de ce monde, les diables, les tueurs quoi ...
D'abord, une soudaine envie de retourner contre lui le plan machiavélique de l'étrange personnage la tenta, mais il n'était pas dans ses habitudes de tacher les pavés, cela ne faisait pas très propre.
En puis, pourquoi ne pas s'amuser un peu, pensa la jeune femme? Un sourire vicieux s'inscrit sur son visage.
Elle les connaissait bien, les tueurs; il en existait de plusieurs modèles : les tueurs à gage, en série, du dimanche, d'un soir, de la nuit, du jour, et même les tueurs en bande! Il fût un jour où elle s'était retrouvée avec cinq bagnards à ses trousses! elle ne les a d'ailleurs plus jamais revu. Anticipant son attitude, elle ne changea pas d'allure, faisant comme si de rien n'était. Elle se dirigea de nouveaux vers le quais ou elle s'arrêta quelques instants.
Ses longs cheveux longs bruns retombaient sur ses épaules au rythme de la marche, et chacune de ses respirations faisait apparaitre devant son visage un nuage de fumée. Une fois devant les fleuve, elle s'appuya contre le muet de pierre et se perdit dans ses pensées. Son visages fouetté par le vent laissait transparaitre de légers frissons et les pommettes roses de la jeune brune relevaient son teint pale, gelé par la température. Vêtue d'un chaud manteau, d'une écharpe et d'un bonnet de laine, Nienna partit en direction de la Tour Eiffel.
C'était la nuit que Nienna appréciait le plus Paris. Les galeries marchandes étaient fermées, et le calme régnait dans les allées parisiennes. La Tour Eiffel illuminée ressemblait à un gigantesque sapin de Noël, et, en ce 25 décembre, les sans-abri et les touristes jouaient le rôle des jeunes enfants émerveillés, attendant patiemment leurs cadeaux.
Une fois devant le monument, elle leva la tête et réalisa combien elle était petite, insignifiante. Elle resta quelques minutes de plus à contempler l'immense édifice. Elle ne tarda pas à gravir les 324 mètres qui la séparaient du ciel. La haut, les bourrasques étaient plus forte. Ses cheveux balayés par le vent venaient fouetter son visage. De son perchoir, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer les reflets de la Seine sous l'effet de la pleine lune. Puis, elle levait les yeux vers le magnifique astre lunaire qui semblait si près, à portée de main, mais pourtant inaccessible. Bien des fois elle avait voulu se transformer ici, maintenant, là, tout de suite, mais sa raison refaisait surface et la stoppait dans son élan, alors qu'elle se voyait déjà déployer les longues ailes de sa tigresse, et survoler la capitale pour aller se poser sur la lune.
Petite, elle aurait aimé être astronaute, mais cette pensée la faisait sourire lorsqu'elle réfléchissait aux excuses qu'elle aurait dû inventer aux scientifiques pour avoir une combinaison en forme d'humain, et une autre en forme de tigre. Alors qu'elle se préparai' à redescendre de son nuage pour rentrer dans son petit studio, elle distingua un bruit de pas ce dirigeant dans la même direction qu'elle. Je odeur famillière lui monta au nez, mais elle n'aurai pas su dire à qui elle appartenait. Quand elle aperçut le propriétaire de ce son étouffé, elle resta stupéfaite, bouche bée.
"Il y a des soirs où j'ai l'impression qu'elle m'entends quand je lui parle..."
Toi
facultatif
- Prénom : Julie
- Âge : 14 ans
- Sexe : Féminin
Autres
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